15 jours sans écrans ont sauvé leur enfant !
Les parents du petit César étaient convaincus que leur fils, 2 ans et demi, présentait tous les signes de l’autisme.
Obnubilé par la télévision, perdu devant des jouets, ne répondant pas à sa maman, il avait très peu d’interactions sociales et souffrait aussi d’un important retard dans le développement du langage.
Des progrès au-delà de toutes leurs espérances
Ce n’est que lors d’une consultation chez la pédiatre que Caroline, la maman de César, a trouvé la solution. Selon la professionnelle de la petite enfance, 15 jours sans écrans devaient permettre à César de changer complètement son comportement.
Les parents ont suivi cette recommandation simple, quoiqu’un peu délicate à appliquer au début. Et le résultat a été spectaculaire.
15 jours plus tard, après un sevrage total des écrans, les interactions sociales du petit César avec ses proches avaient repris ! Et son retard dans le développement du langage se comblait peu à peu.
Le témoignage fort d’un médecin de PMI
Dans la vidéo ci-dessous le Dr Anne-Lise Ducanda, médecin de PMI (Protection Médicale Infantile) en Île-de-France, rappelle que les cas d’addiction aux écrans ont été multipliés par 7 au cours des 15 dernières années.
Tiens… c’est aussi en phase avec la déferlante des tablettes et smartphones accessibles au grand public !
Elle revient également sur l’importance de n’exposer les enfants à aucun écran jusqu’à l’âge de 3 ans.
Je vous invite à découvrir le récit de Caroline, la maman de César, ainsi que les conseils du docteur Ducanda (< 2 min de vidéo) :
Le Dr Ducanda s’est fait “taper sur les doigts”
ATTENTION : dans son autre (très long) témoignage vidéo devenu viral [1], cette médecin avait avancé le terme “d’autiste virtuel” pour définir cette addiction aux écrans.
Il faut dire qu’elle voit des cas de très jeunes enfants restant de 6 à 12 h par jour sur les écrans. C’est énorme. À la hauteur des dégâts constatés.
Mais c’est une théorie personnelle… qui prête à confusion.
Ce choix de termes maladroits a d’ailleurs fait réagir de nombreux confrères médecins et addictologues, ainsi que les associations de parents d’autistes [2]. Vous allez comprendre pourquoi.
L’autisme, c’est différent !
Un autiste est atteint de troubles neurodéveloppementaux sérieux et durables.
Selon Catherine Barthélémy, pédopsychiatre spécialiste de l’autisme et professeure émérite à la faculté de médecine de Tours [3] :
à s’engager dans une relation sociale stable, continue et fructueuse ».
Si vous avez testé le sevrage d’écrans et que vous ne constatez aucune amélioration, n’hésitez pas à consulter un médecin pour un possible trouble du spectre de l’autisme (TSA).
En cas de “simple” addiction aux écrans…
Au-delà de la polémique, ce témoignage montre l’impact réel et sérieux des écrans quand ils sont consommés à haute dose chez les enfants.
L’addiction aux écrans peut se normaliser en quelques jours ou quelques semaines après avoir débranché les écrans et fixé des règles.
Quitte ensuite à les réintroduire, à petite dose.
C’est extrêmement encourageant pour tous les parents et grands-parents d’enfants et d’ados qui restent scotchés aux écrans.
Oui, l’espoir est là. Avec les bons conseils et de la volonté, il est possible d’améliorer la situation pour plus de sérénité.
Évidemment, plus le problème est pris tôt, mieux c’est pour les enfants, et leurs parents !
Alors ne vous laissez pas abattre : agissez au plus vite !
Le pack pour “maîtriser les écrans”, que je prépare avec un expert, vous aidera à trouver le juste équilibre au sein de votre famille.
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Bien à vous,
Pierre Garnier
Merci pour votre implication pour protéger les enfants et éduquer les parents.
Il faudrait également mettre en garde, voir censurer les jeux vidéos violent, comme la pornographie l’est (en théorie).
Je suis enseignant au collège et nous avons de plus en plus d’élèves pour lesquels on doit mettre en place des PAP, Plan d’aide Personnalisé, car ils y a de plus en plus de troubles. Et cela nous prend de + en + de temps, au détriment de notre enseignement. Mais en mettant en place ces PAP, on fabrique de + en + des enfants assistés. Un faible pourcentage d’élève se bat pour réussir, les autres ne font rien et attendent…. la sortie du collège, en prétextant qu’ils n’y arrive pas, qu’ils n’ont pas compris, qu’ils ont droit à ceci, cela… mais ne font rien pour s’en sortir. C’est triste…
désolée mais on ne laisse pas un enfant de 2 ans devant une télé déjà, c’est stupide et irresponsable, c’est tellement facile pour être tranquille!